Pearl McGregor

Surnom : La vieille folle.
Age : 64 ans
Nationalité : Irlandaise
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.
Métier : Vendeuse de Gri-gri le jour, Apothicaire après 22H seulement pour un cercle fermé (créatures magiques ou en rapport avec la magie).
Groupe souhaité : I have Magic !
New York ou Heaven ? New York
Avatar : Harriet S. Harris

Description physique

Toc. Toc. Toc.
Tu pousses la grosse porte en bois de cette boutique poussiéreuse et y entre sans attendre une réponse. C'est un vrai labyrinthe lugubre, par ici. Et encore, d'après les rumeurs, la propriétaire de ce magasin est encore plus inquiétante. Pas étonnant que tes amis t'ai presque poussé à l'intérieur pour passer ton épreuve de courage. Tu n'as que 12 ans, et te voilà dans ce que tu penses l'endroit le plus flippant de tout Heaven. Des poupées de cires macabres te regardent depuis le haut d'une armoire en chêne, une horloge à coucou se mets à sonner pour apporter un peu de "joie" à cet univers. Ah, mais l'oiseau qui en sort est mal en point, on dirait qu'une flèche lui transperce la poitrine et ... est-ce du vrai sang qui se déverse dessus ?! Non, c'en est trop pour ton petit coeur innocent. Tu t'apprête à prendre tes jambes à ton cou et à fuir cette boutique de malheur ! Mais, t'en laissera t-elle l'occasion ?

« - Bonjour, mon garçon.

Tu te retourne vers le comptoir d'où une silhouette effrayante vient de te jeter ces quelques mots d'une voix aiguë à t'en glacer le sang. Impossible pour toi de soutenir le regard perçant de la vieille femme, et aucun son ne daigne sortir de ta bouche. Tu restes là, planté comme un épouvantail, s'intégrant au décor de la pièce. Tu cherches à te faire tout petit mais, impatiente, la mégère hausse la voix et fronce ses sourcils en bataille.

- Peut-être que tu n'as pas entendu ? Tu ne répond pas à ton aînée ?

Ses rides se dessinaient partout sur son corps et son énervement en aggravaient les lignes sur sa peau flétrie qui avait vu passer bien trop d'étés. Tu lui répond un petit "Bonjour" d'une voix timide avant qu'une nouvelle expression apparaisse sur le visage de la grand-mère. Tu semblais te décomposer sur place en voyant son sourire que tu qualifierais, de tes mots d'enfant, de "psychopathe". On pouvait désormais voir ses dents jaunies ainsi que l'une de ses molaires remplacée par une dent métallique, en fer. Pour éviter de revoir cette terrible expression, tu détourne le regard vers un étalage d'attrape-rêves non loin de toi. Tu l'entendais s'approcher de toi en priant pour que ceci ne soit que le fruit de ton imagination. Ses doigts aux ongles crochus glissaient sur le comptoir, laissant un bruit désagréable se frayer un chemin jusqu'à tes oreilles, te laissant frissonner d'angoisse. Ses pas étaient lourds et irréguliers. Il te sembla qu'elle boitait. Pour affirmer ta théorie, un nouveau son fit résonance dans la boutique. Poc-Poc-Tchak. Poc-Poc-Tchak. Poc-Poc-Tchak. Elle s'appuyait certainement sur sa grosse canne en bois. Le bruit répétitif s'approchait. Toujours. Encore. Tu fermais les yeux comme pour échapper à la réalité. Et puis, celui-ci s'arrêta net. Avec crainte, tu ouvrit délicatement une paupière avant de voir la sorcière juste devant toi, te scrutant de ses yeux bleues perçants ton âme, des gouttes de sueurs s'étalant le long de son visage blanc et rond, des cheveux bruns et gras, en bataille, glissant contre ses joues. Et de nouveau, elle te fit ce sourire que tu ne voulais plus jamais voir.

Description mentale

- Alors, je n'ai pas toute la journée. Petit avorton. Je veux dire... cher jeune homme.

Sa voix criarde te fit sursauter à nouveau et te fit presque mettre au garde-à-vous. Tout ce que tu pouvais constater, c'est que celle qui était qualifiée de vieille folle avait un fort tempérament. Il ne fallait mieux pas tarder à trouver quelque chose à dire, car sa dégaine de sorcière t'impressionnait. Et pas dans le bon sens. Et puis, elle n'avait pas l'air très patiente en plus d'avoir des expressions lunatiques qui la rendaient encore plus effroyable. Elle passait d'un sourire vaniteux en regardant ses articles, à un sourire crispée et forcée en voyant que tu ne savais plus quelle attitude adopter face à cette vieille femme. Ok, on t'avait poussé dans cet endroit glacial et lugubre qui reflétait l'image de sa propriétaire, mais on ne t'avais pas dit ce qu'il fallait faire ensuite. Et puis, tu n'étais pas bon pour l'improvisation. Pourtant, tu t'y essaya pour calmer la vendeuse qui serrait sa canne de ses deux poings comme si c'était ton cou qui était à la place du bout de bois.

- Et bien... Je cherche un... un objet capable de me rendre plus courageux.

Tu déglutis en attendant une réponse de cette statue de glace qui se trouvait face à toi, un sourire jaune toujours collé au visage, et une haleine à t'en retourner l'estomac. Au moins, tu savais qu'il fallait retenir ta respiration dès que la folle commençait à articuler.

- Bien. Ca se voit que Monsieur n'a pas grand chose dans le pantalon, mais ce n'est pas chez moi que tu pourras te faire greffer une paire de ... oooh. Cet attrape-rêve te plait ? Oui mais sur toi, il ne servira à rien. Il amène l'amour mais bon, dans ton cas, je crains que ce ne sois vain vu ton manque de virilité et ta face de... enfin.

Sans t'en rendre compte, tu avais saisit l'un des gri-gri qui se trouvait à proximité. Probablement histoire d'évacuer ton stress face à cette situation désagréable. Et le comble, c'est que la situation était encore pire après les propos tenu par cette horrible momie. Non mais elle s'était regardée celle-là ? Et dire que les gens de la ville assurait qu'elle n'était pas très causante, tu pensais désormais qu'ils se trompaient bien à son sujet. Elle disait tout ce qui lui passait par la tête, sans aucun respect, était même trop franche et blessait sans y porter la moindre importance, le moindre regret. Ouais, "la folle" elle était connue dans cette partie de New York. La populace balançaient des rumeurs à son sujet qui se répandaient plus vite que des petits pains, comme son caractère délirant, sa boutique étrange "pour les pigeons" comme ils disaient. Tu avais entendu tes parents même en parler avec des amis de la famille. Tu aurais préféré continuer à entendre des choses sur elle plutôt que d'expérimenter une rencontre avec cette chouette.

- Oooh mon chou. Ne me fais pas ces yeux-là. La vie est cruelle, et encore plus avec ceux qui ne sont pas nés d'une gracieuse constitution. Bon, je vais te le donner, cet objet. Alors reviens vite me dire bonjour, petit trésor, un de ces jours.

Bon, tu ne savais plus quoi penser. Plus elle parlait et plus tu avais du mal à retenir la peur qui traversait tout ton corps sous l'apparence d'un frisson capable de soulever chacun des centimètres de ta peau. Cette personne était malsaine. Tu avais même du mal à soutenir son regard alors qu'elle emballait ce présent dans un sac en coton. Et tout en regardant dans le vide, la vieille ridée commença à rire. A rire. A rire encore et encore de sa voix stridente et sans aucune raison tandis que le coucou ensanglantée sorti de sa pendule pour sonner le quart d'heure. Jugeant que tu en avais assez vu, que tu en avais assez fais pour passer cette épreuve auprès de tes amis, tu boucha tes oreilles et sorti à toute allure de cet enfer sans un mot, retenant tes pleurs d'enfant de douze ans pour ne pas paraître plus minable.

- Oh, que vient-il de m'arriver ? Eh, toi, gamin, tu as oublié ton attrape-rêve. Bon, tant pis, pour une fois que je me montrais gentille. Hahaha.»

Vie sociale

A quelques mètres de là, une bande de petits espions allant de 11 à 14 ans t'attendait. C'était ta bande d'amis. Au moins, toi, tu en avais.

«- Tu as réussi, Mickaël !
- Qu'est-ce qu'il s'est passé là-dedans ?
- Je... Je ne veux plus jamais y retourner ! Les parents ont raison. Elle est cinglée.
- Tu parles qu'elle l'est. Personne ne l'aime par ici, et elle n'aime personne. Elle reste enfermée dans son magasin la plupart du temps. A part ses clients, elle ne doit pas voir grand monde.
- Elle ne doit même pas avoir beaucoup de client vu l'état de sa boutique. Mon père dit que c'est un charlatan qui se fait passer pour une sorcière vaudou et qui arnaque les pauvres qui acceptent de croire à son charabia.

Rester enfermé là-dedans ? Tu m'étonne qu'elle était devenu folle. Sa boutique est un vraie plateau de film d'horreur. D'ailleurs, tu n'aurais jamais accepté de faire tout ça si ce n'était pas pour lui prouver ta valeur... à elle, cette magnifique tête blonde de ta classe qui paraissait si triste en écoutant les médisances sur la vendeuse de gri-gri. Elle fini par donner son opinion.

- J'ai entendu qu'elle n'avait pas de famille. Elle doit vraiment se sentir seule, vous ne pensez pas ? Sans amis, sans famille, n'ayant que ses clients pour bavarder d'affaires professionnelles.
- Pour les arnaquer, tu veux dire !
- Et si elle était vraiment une sorcière ? Si ses objets marchaient vraiment ?!
- Pfft. Arrête, Kris. Tu veux encore nous faire croire que les vampires, les loups-garou et le Père Noël existent ?

Fou rires moqueurs général envers la pauvre enfant qui faisait battre ton coeur. Bien sûr, tu riais aussi à son encontre parce que t'étais un peu con, faut le dire. Toi, t'étais juste le petit nouveau de la bande et t'avais intérêt à bien t'intégrer si tu voulais éviter de te faire racketter à l'école. T'étais un mouton, un suiveur. Alors bien sûr, tu n'allais pas te demander si le caractère bizarre de la folle-dingue avait un quelconque rapport avec sa solitude.

- Et bien, vous vous intéressez à la gérante de cette petite boutique, là-bas ?
- Ah, Pépé Max.

"Pépé Max", c'était le grand-père de l'un de tes amis ici présent. Tout le monde l'aimait bien ce sexagénaire, il avait toujours une histoire à raconter. C'était un peu la commère du coin. Il essayait toujours de vous faire peur avec ses histoires et Kristen les adorait. Elle affirmait qu'il y avait toujours une part de vérité derrière l'une d'elle alors que c'était toujours des contes invraisemblables.

- Moi, j'vais vous la dire son histoire. Ramène tout tes amis, fiston, ma vieille va vous servir du thé pendant que j'vous raconte le passé de la vendeuse de Gri-Gri.»

Vous aviez tous un peu les chocottes mais, malgré tout, votre curiosité et les pétillements dans les yeux de Kris vous ont poussés à aller écouter cette histoire.

Histoire

«- Cette histoire, elle remonte à presque un demi-siècle. Mais par ma barbe, j'm'en souviens comme si c'était hier.

Pépé Max commença son récit tout en se frottant la barbe et en sirotant son thé. Toi, tu étais plutôt du genre à déguster, pour ne pas dire dévorer, les biscuits posés sur la table qui venaient de sortir du four.

- Dites-moi un peu les jeunes. Qu'est-ce que vous savez de la vieille McGregor ?

Le plus frimeur de la bande bomba le torse et leva le doigt comme pour répondre à une institutrice.

- Moi, mon père dit que c'est une vieille folle échappée d'un asile.
- Ouais, ma mère dit que c'est une menteuse qui se fait de l'argent sur le dos des innocents. Et que la nuit, elle fait du trafique de drogues !
- J'ai même entendu la voisine dire qu'elle était si radine qu'elle fouillait dans les poubelles. Elle a même ramassée une serviette hygiénique sale par terre une fois !
- EEEERK.
- C'est quoi une serviette hygiénique ?

Le grand-père amicale sourit face à tant d'agitation, et calma son assemblée d'adolescent qui commençait à s'agiter.

- Bien bien. Mais vous savez, elle n'a pas toujours été comme ça. Comme je vous l'ai dis précédemment, cette histoire date d'il y a bien longtemps. Ouais, j'devais avoir votre âge. Bon sang, ça me rajeuni pas. Et bien en bas du quartier, une nouvelle famille venait d'emménager. Les McGregor. C'était des immigrés Irlandais qui avait su se faire un peu d'argent sur le sol américain et qui avait débarqués un beau jour. Il y avait le père et la mère, dont je ne me souviens plus du nom, et puis aussi Pearl, la cadette. Mais celle qui restera toujours dans les mémoires, c'était Ruby, la plus âgée. Mon dieu que cette petite était belle. Elle avait les mêmes yeux bleus que sa soeur, des cheveux roux qui lui descendait jusqu'en bas de la taille. Elle était polie, gracieuse, bien éduquée. Bien sûr, elle faisait beaucoup d'ombre à la plus jeune, Pearl. Elle avait un visage moyen et ne se distinguait en rien. Elle semblait toujours en retrait, ses cheveux bruns attachés en queue de cheval, ses petites lunettes rondes sur son nez, elle causait pas beaucoup la p'tite Pearl et personne ne s'intéressait vraiment à elle. Elle était plutôt connue comme "La soeur de Ruby". On pensait qu'elle nourrissait une jalousie noire envers l'aînée et pourtant ce n'était pas du tout le cas. Elles s'entendaient à merveilles et étaient inséparables. C'était assez loufoque car, à part les liens du sang, rien ne les réunissait. Je me souviens, la belle rousse déclinait toutes invitations de la part de ses prétendants juste pour rester avec sa petite soeur. Elle avait vraiment le coeur sur la main. Moi aussi je m'y suis risqué à l'époque, et j'ai été rejeté comme les autres avant moi.

La mémé qui était la femme de Max lui donna un coup sur la tête comme si elle ne voulait pas entendre les anciennes histoires d'amour de son mari. Le vieux monsieur rougit tout en remontant ses lunettes tandis que toi et ta bande riaient aux éclats devant la scène.

- Oui bref. Tout ça pour dire que les deux petites s'aimaient malgré leur différences. C'est en grandissant que Ruby découvrit sa véritable nature...

L'audimat dégluti tout en attendant la suite tandis que l'homme trempait sa moustache dans son thé.

-... C'était quoi, sa véritable nature pépé ?
- Et bien... Ruby était une sorcière.

Tu avais soupiré, et tout tes amis montrèrent leur déception. Vous en étiez sûr, Pépé Max n'allait pas être sérieux dans ses propos et partir encore dans ses délires de sénile. Seule Kristen restait à l'écoute.

- Mais ne faite pas cette tête. Je l'ai vu de mes propres yeux de jeunot. Une fois, Pearl avait trouvé un chaton gravement blessé. Il avait été percuté par une voiture. Et bien, elle l'a mit dans les mains de sa soeur et la plaie de l'animal s'est complétement refermée. Il marchait de nouveau sans tituber et s'en est allé. Depuis ce jour, j'ai espionné la famille et je me suis rendu compte que toute la famille avait ce don. Toute, sauf la plus jeune. J'ai alors supposé que c'était à cause de son âge trop peu avancé et j'ai continué mon enquête. Les années passaient, et Ruby se destinait à devenir infirmière à Los Angeles. Pearl n'avait toujours aucun don et, cette fois, je la voyais se faner face à la triste vérité. Une fois, je l'ai surprise au téléphone en larmes. Elle a même demandé à ses parents si elle avait été adoptée. Même si elle aimait de tout son coeur sa grande soeur qui la soutenait, elle ne pouvait s'empêcher de l'envier. Et c'est à cette période que ses résultats scolaires ont explosés. Pearl était devenue acharnée au travail. Elle passait son nez dans les bouquins de cours et obtenait les meilleurs résultats dans toutes les matières. Elle avait toujours aimée lire des romans d'amour, mais elle les avait tous remplacés par des thèses et des livres de sciences. Pearl avait choisi sa voie. Elle se destinait à étudier dans une brillante FAC dans un cursus de biologie. Les plantes, la nature, les animaux, le corps humains... elle voulait en savoir d'avantage sur tout ceci. Et elle fut admise sans difficultés. Et puis, sa vie a basculée. C'était un soir d'été. Ruby, qui enchaînait les stages comme interne dans différent hôpitaux de Los Angeles dans le cadre de ses études, était revenu dans la demeure familiale exceptionnellement pour célébrer l'admission à la faculté et les brillants résultats de sa soeur. La famille était au complet, la fête s'annonçait tranquille. C'était une nuit calme, la pleine lune illuminait l'allée. Mais quelque chose s'est introduit chez eux. Quelque chose à littéralement déchiqueté la famille. Personne n'avait été épargné par les morsures de cette, ou ces bêtes. Il y avait du sang partout sur les murs, les escaliers, la mère avait été griffé sur toute la cage thoracique et...
- MAXIME !

Tu tremblais. Ouais, cette histoire te paraissait irréelle et pourtant, Pépé affirmait ses dires avec tellement d'entrain. Même ce vieux avait la voix tremblante en étalant les faits. Sa femme l'avait rappelé à l'ordre en lui disant que son audimat n'était même pas encore majeur. Tu te rappelle avoir tourné la tête, et tout le monde était pétrifié. Même ceux qui faisait les malins habituellement avaient la chair de poule. Tu te déplaça à coup de fesses vers Kris pour la rassurer, mais il te sembla que celui qui avait le plus besoin de réconfort, c'était toi. La blonde s'exclama d'une petite voix :

- C... C'était... des loups garous ?
- On pouvait le croire, en effet.

Pépé reprit son discours là ou il l'avait laissé, mais cette fois il laissa les détails sordides au placard.

- Ce soir-là, j'étais non loin de là. Je voulais à nouveau déclarer ma flamme à la belle rousse et ce n'était pas souvent qu'elle revenait. Personne ne répondait à la porte, alors j'ai fais le tour et j'ai jeté un coup d'oeil à la fenêtre. Et par tout les dieux, le spectacle macabre m'avait laissé incapable d'agir. J'ai vu une lumière sortir de la paume des mains de Ruby tandis que ses lèvres avaient peine à bouger et qu'elle serrait la main de sa soeur, et tout d'un coup Pearl reprenait vie. Je pense que Ruby avait lui avait transmise les forces qui lui restait. Elle a donné sa vie contre la sienne, celle de Pearl. J'ai réussi à appeler la police en informateur anonyme, ma foi je ne voulais pas être mêlé à ça. La police est arrivée sur les lieux et bien évidemment, comme elle était la seule avec des blessures superficielles, Pearl a été la première suspecte de ses trois meurtres. Imaginez-vous. Vous venez de vivre un calvaire, tout ce que vous chérissiez vient de disparaître, et on vous soupçonne d'être à l'origine de cela. Pearl a affirmé que ce sont des créatures presque canine qui les avait attaqué, mais on a rit et on l'a mise dans un asile parce que selon les médecins, le choc de son acte démoniaque l'avait rendu dans un "état instable". Et par-dessus le marché, le fils d'un juge apprécié affirmait en tant que témoin que Pearl avait lâché des chiens enragés dans la propriété pour des mobiles puérils, argent, jalousie.. Ce gamin était juste à la recherche de gloire et avait une dent contre Pearl qui l'avait éconduit plus d'une fois. Bien évidemment je savais que tout ceci était faux, mais comment témoigner dans ma condition ? Et puis j'avais peur de me retrouver dans le même hôpital que la cadette des McGregor. Je ne voulais pas passer pour un timbré.

Le vieil homme souffla un moment avant de sortir un cigare qu'il fit tomber, ramassa et alluma avec difficulté l'extrémité qui tremblait à cause de ses lèvres.

- A que je m'en suis voulu. Vous savez, en ce temps-là, les hôpitaux psychiatriques n'étaient pas aussi dociles que maintenant. Et déjà que maintenant c'est pas la joie, alors imaginez un peu ce que cette pauvre fille à pu vivre. Et les rumeurs à son sujet ont commencé à circuler. Ca à fait du bruit dans toute la ville et pour sûr, une histoire comme ça, même dans cette immense ville, ça fait froid dans le dos. Alors bien sûr, les parents en ont parlé à leur enfants et ont demandé de rester sur leur gardes. Et ces enfants, de nos jours, c'est qui ? Vos parents. Alors à leur tour, sans rien savoir, ils vous montent aussi la tête à ce sujet parce qu'on leur a dit que la vieille McGregor était un danger. Bien sûr, des années plus tard, la police scientifique s'est améliorée et à pu éclaircir un peu cette affaire grâce à de nouvelles avancées technologiques. Et Pearl a été disculpée. Mais je pense que le mal était déjà fait. Toute la vie de la petite Pearl était parti en poussière. Les gens la regardaient de travers, et les messes basses s'étalaient à son passage dans la rue. Et puis, elle avait changée, Pearl. J'étais allé la voir comme pour me faire pardonné et elle n'avait plus aucune lueur dans son regard. Elle pleurait et riait pour rien. Elle avait des traces de maltraitances. Et puis, du jour au lendemain, elle a vendu tout ses biens et elle est partie pendant presque vingt ans. On ne pensait plus jamais la revoir jusqu'au jour ou elle s'est réinstallé dans le quartier, et à ouvert cette boutique.
- Mais monsieur, ça ne tient pas la route. Pourquoi revenir si elle a autant de mauvais souvenirs par ici ?
- Et bien, avec tout ce que je sais de cette famille, j'ai pu émettre une hypothèse. Elle est partie pour perfectionner son art. Pour moi, Pearl est également une sorcière. Toute sa famille pratiquait la magie destinée au soin alors, voyant qu'elle n'avait aucune faculté pour cela, elle a baissé les bras. Mais à mes yeux, Pearl était différente. Elle avait en elle une magie différente de celle de sa famille, et sa passion pour la nature est peut-être une preuve. Elle l'a peut-être découvert pendant son escapade et, selon moi, son magasin est une couverture. Elle cherche probablement le ou les assassins de sa famille, et souhaite se venger.

La salle s'exclama. Toi aussi, tu sentais que cette histoire avait du sens malgré qu'elle soit complétement délirante. Des sorciers, des loups-garous... Et pourtant, tu avais senti que cette vieille femme dans sa boutique avait une haine profonde pour toi. Après tout ce qu'elle avait pu vivre, tu comprenais la raison de sa rancune envers le monde. Comme pour te ramener à la réalité, la femme de Max se mit à rire.

- Ce bon Pépé, toujours le conte aux lèvres. Ce ne sont que des histoires pour effrayer les enfants, ne vous en faite pas. Pépé a envie de mettre des romans épiques sur toutes les vies du voisinage, il a bien dit que la famille des Whitehouse étaient des vampires récemment, et vous les voyez souvent boire du sang au goûter ? Non, ils boivent de la limonade, comme nous tous. Allez, rentrez-vite chez vous. Vos parents vont s'inquiéter.

Tout le monde quitta la place, rassurés par les propos de la vieille dame. C'est vrai, c'était bien trop étrange pour être vrai. Cependant, c'était si bien raconté que même toi tu avais eu des doutes. Après que tout le monde ai claqué la porte d'entrée pour retourner à leur foyer, tu te rendis compte que tu avais oublié ta veste à l'entrée de chez Max. Tu entrepris d'ouvrir à nouveau la porte et, tu surpris une bribe de conversation de la vieille de Max :

- Et bien, tu t'es gardé de leur dire que tu tenais un carnet sur chaque personne du voisinage, et que tu déterrais même le passé et le présent de leur propre parents. Tu les utilises comme appât, Max. Haha.
- Evitons de leur dévoiler que je travaille pour Pearl pour expier mes pêchés.»

Le joueur

Prénom ou Pseudo & age ? Océane - 21 ans.
Comment as-tu connu le forum ? Par Sky
Premier compte ? Oui
Ton rythme ? A voir selon les périodes.
Code du règlement ? |OK| !